Un lundi matin de mars, nous arrivons enfin à l’aéroport international de Rio de Janeiro après de nombreuses heures de vol et une petite escale à l’aéroport JFK de New York. Je vous livre aujourd’hui mes premières impressions sur Rio comme introduction de notre voyage.
Rio de Janeiro.
Enfin, nous y sommes après avoir patiemment préparé ce séjour. C’était la première fois que je réservais un vol 2 mois et demi avant le départ, j’ai davantage l’habitude de partir sur un coup de tête !
Première fois au Brésil, première fois en Amérique du Sud, premier long voyage en amoureux.
Le Brésil ne faisait pas partie de mes prochaines destinations de voyage. C’était plutôt une occasion à saisir. Partir pour une destination non prévue, non fantasmée, pas plus rêvée que cela, dont je n’attendais pas grand chose… Les prémices du voyage tenaient en ces quelques sentiments.
Tout me semblera tellement nouveau. Tellement différent de tous les voyages que j’ai pu effectuer. Je n’ai quitté l’Europe qu’une seule fois pour les Etats-Unis, il y a un peu plus de dix ans.
J’ai le sentiment que ce qui m’attend en Amérique du Sud, au Brésil, n’est rien comparé à ce que je peux en imaginer. Le Corcovado, le pain de Sucre, les plages, la samba, oui il y aura de cela dans ce voyage. Mais pas seulement.
En définitive, quand j’arrive ce matin-là, je ne sais pas vraiment à quoi m’attendre.
La préparation des prochains JO en août 2016 est palpable dès l’aéroport, des jeunes gens en t-shirt violet nous accueillent et nous guident spontanément.
Après avoir récupéré nos bagages, nous tentons de retirer de l’argent. En vain. Tous les distributeurs de l’aéroport sont vides. Et je n’ai pas d’explications concrètes à fournir. En France, nous attendons, demandons, nous sentons en droit de comprendre ou d’obtenir des explications concrètes à tel ou tel « dysfonctionnement ». A Rio, je vais apprendre à déconstruire cela, accepter et composer avec. S’adapter en somme. Et ce n’est pas toujours simple à mettre en oeuvre pour l’européenne que je suis et les réflexes qui vont avec.
Heureusement, notre hôte a de la monnaie et nous sortons de l’aéroport pour prendre un bus qui nous emmènera à Copacabana, lieu d’hébergement de notre séjour. Il n’y a pas d’horaire ni de plan de bus mais les chauffeurs renseignent très facilement.
Nous entamons environ deux heures de transport pour rejoindre la plage mythique à travers la ville. C’est l’occasion de traverser un quartier où se trouve de nombreux hangars stockant les chars du Carnaval : hallucinant. C’est aussi l’occasion de traverser des favelas, fidèles à l’image que je m’en faisait : immenses de pauvreté.
La chaleur est intense et nos corps moites tentent de s’habituer. A Rio, c’est l’automne. Cela se traduit en 26 degrés la nuit et une bonne trentaine de degrés le jour. A mes dépens, j’identifie que décidément je suis plutôt à l’aise dans un milieu plus tempéré voir froid. Ce qui n’est pas du tout le cas de mon conjoint qui se délecte de cette chaleur.
Après une bonne douche, nous allons déjeuner dans un petit restaurant qui a des allures de cantine de quartier. Ici, on paye son repas au kilo. Le choix est varié et traditionnel (légumes, feijoada, poisson, frites, fruits, pâtisseries,…).
Nous prenons une pause pour déguster un jus de fruits frais chez Bigbi. Pour moi, ce sera un jus de goyave ! Je suis épatée du choix, de la taille et la saveur des fruits et des jus qui en découlent.
J’ai envie de me baigner, voir la mer et cette baie si célèbre ! Direction la plage de Copacabana : le vent se lève, le temps est orageux et les vendeurs de Caipirinha démontent leurs stands. Il y a de gros rouleaux mais la température de l’eau est bonne, c’est vraiment agréable. On y est. On est à Rio et sur l’une de ses plages mythiques. J’aperçois le Corcovado et le sentiment étrange qui l’accompagne : rêver un voyage et vivre le voyage. Tout cela s’enchevêtre cette soirée-là.
Le jetlag a raison de moi et je me couche tôt.
Nous partons le lendemain à la découverte de cette ville immense.
Rio est une ville d’un peu plus de 6 millions d’habitants, appelés communément les Cariocas. Elle se trouve dans le Sud-Est du Brésil et est l’ancienne capitale du Brésil. Rio conjugue de nombreux trésors qui lui donne un aspect unique : montagnes, mer, grandes plages de sable fin. Rio c’est aussi un port immense dont j’identifie l’ampleur quand je la quitte par bus en passant sur le pont Presidente Costa e Silva, long de 13 kms et appelé plus communément pont de Niteroi car il rejoint les deux villes en traversant la baie de Guanabara.
Le Brésil reste un jeune pays fondé en 1500, suite à sa découverte par les Portugais, dont l’histoire tumultueuse reste à découvrir pour en comprendre davantage.
Rio, c’est un dédale de rues coincées entre la mer et la montagne.
Rio est immense, brutale, difficile à aborder, éventrée.
Rio, c’est un joyeux bordel parfois assourdissant et fatiguant entre les piétons, voitures, bus, scooters, vélos, motos.
Rio est en chantier, en pleine transformation. Je n’ai jamais vu autant de chantiers débutés en même temps. Elle se fait une beauté en vue des JO et du fait que le monde entier aura les yeux braqués sur elle dans quelques mois.
Elle est aussi musicale, grisante, éblouissante et envoûtante.
Mais ça, c’est pour le prochain épisode (à retrouver chaque dimanche).
Pour continuer à découvrir Rio :
Étrange et enivrante Rio #1
Étrange et enivrante Rio #2
Top, les vues sont à couper le souffle !
Bon ben suite à ton article je vais peut être aller retirer de l’argent avant de partir si ce n’est pas possible à l’aéroport…
Je pense que je n’ai pas eu de chance ou une conjugaison d’événements qui ont fait que … le début du voyage en somme ! Tu me liras du Brésil dimanche prochain !
ah les capirinhas et acai me manquent trop!
zoe: à mon arrivée à l’étage où il y a des distributeurs 1 ne marchait pas à avec ma cb française et celuis d hsbc pas de soucis pr retirer
qd suis revenue de iguacu 10 jrs plus tard des hollandais avait du mal sur 1 autre distributeur moi j ai pu retirer sur 1 autre.
moi avec ma cb française je ne pouvais retirer plus de 1000 real d un coup
ça reste effectivement très aléatoire ! Merci de ton témoignage ! J’ai pas trop aimé l’acai en fait… un peu trop sucré à mon gout.
Jolies photos! Et description qui correspond à ce que je pensais du Brésil. Je languis de lire le reste des articles, ça déclenchera peut être l’envie d’y aller!
Merci !! Pourtant ce n’est pas mes plus belles photos du Brésil, elles arrivent plus tard !!!!
ma première (et seule) déception c’est que dimanche prochain je n’aurais surement pas le temps de lire le prochain épisode !
mais je me rattraperai à mon retour, promis !!
les photos sont extraordinaires… ça donne envie de se jeter dans l’image
Merci encore ! Pourtant c’est vraiment les moins jolies que j’ai effectué !! Bon je te pardonne pour dimanche prochain, tu liras ça en revenant de ton voyage écossais (la chance !!). Bonnes vacances !!
Des jolies photos qui font attendre la suite ! Et ça fait un peu de rêver de loger à copacabana !
Le cliché jusqu’au bout !!!! Et à la fois sans regret car Rio est tellement grande, c’était top de terminer la journée sur la plage sans effectuer 1 heure de bus !
Les photos donnent envie de découvrir la suite!
Vivement dimanche prochain!!
Merci !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Ça avait l’air top!!! J’ai hate de lire la suite !!!!
La suite! La suite! 🙂
Le Brésil pour moi c’est un « oui pourquoi pas à l’occasion » mais pas forcément une destination que j’aurais classé en « must do », tout simplement car on en entend beaucoup moins parler que d’autres pays. Je m’y intéresse un peu plus dernièrement car on a pas mal de brésiliens où je bosse en ce moment et à force d’échanger avec eux, ça commence à m’intriguer. Du coup, j’ai hâte de lire la suite 😉
Oui je me souviens on en a parlé au Wat16 ! On en entend de plus en plus parler je trouve, 2016, c’est l’année du Brésil !
J’aime beaucoup programmer mes voyages, me documenter longtemps en amont, prévoir les visites… Mais de plus en plus, faute de temps le plus souvent, j’arrive sans avoir (presque) rien préparé, et j’avoue que c’est agréable aussi, de se laisser porter. A te lire le Brésil me semble une destination parfaite pour s’adapter au jour le jour… Ca change nos repères, ça nous bouscule, mais ça doit être bien agréable…
C’est vrai que c’est pas mal de se laisser porter par la destination. Forcément on loupe ou on a le sentiment d’avoir loupé des choses mais cela reste grisant.
L’Amérique centrale et du Sud sont mes destinations favorites, la faune et la flore tropicale, le soleil, la mer et le sable, j’adore! Le Brésil est une des destinations qui me tente beaucoup. Les photos sont vraiment magnifique, j’ai hâte de lire la suite!
Que de souvenirs et dire que nous étions là-bas il y a un peu plus d’un an, ça passe trop vite. Est-ce que tes impressions ont changé sur Rio où tes premières impressions sont les bonnes ?
Une amie part cet automne à Rio et m’a proposé de l’accompagner. Comme toi, ce n’est pas une destination dont je rêvais, ce n’est pas non plus une destination que je comptais faire dans les temps à suivre. Et cette idée me plait beaucoup. Je trouve ça bien de ne rien attendre de quelque chose, et de découvrir petit à petit.
Ton article me met l’eau à la bouche. Si tout se concrétise je me lancerais dans la lecture de tes autres articles sur ton voyage pour bien préparer mon séjour ! 🙂
En tout cas, de ce que je lis ici, ce voyage a changé ta vision du pays et positivement !
Merci de ton commentaire ! Hâte d’avoir des nouvelles de ta préparation de voyage direction le Brésil !
Excellent article ! Ce genre de contenu me rappelle la belle époque lorsque voyager était si simple ! En attendant de pouvoir reprendre l’avion ou le bateau comme avant, je me régale de ces anciens récits d’aventures à travers le monde 🙂 Mais qu’est-ce qu’on a hâte que la pandémie se termine complètement, qu’on puisse de nouveau voyager librement ! 🙁