Le portrait d’une créatrice bretonne : la Pharfelue

Je connais Églantine depuis quelques années déjà. Elle a été l’une des premières lectrices du blog que je tenais avant Jolis Voyages. Elle me taquinait avec beaucoup d’humour et bienveillance sur mes premiers pas de maman (en mère chevronnée de 4 enfants).

Nous nous sommes rencontrées avec nos tribus respectives au char à banc à Plélo, une jolie ferme-auberge dont je vous ai déjà parlé ici. Je me souviens de ce jour d’été où j’ai rencontré IRL (In Real Life) une fille encore plus chouette que lors de nos échanges numériques !

Pour ce premier portrait de la rubrique belles rencontres du blog, c’est elle que j’avais envie de mettre avant sur cet espace.

En toute objectivité, cette fille a de l’or dans les mains, sachez-le.

Eglantine est née à Suresnes en région parisienne. Enfant, elle passait toutes ses vacances en Bretagne. Quand elle a eu 17 ans, sa famille est venue s’installer à Saint-Quay-Portrieux (22).

La Pharfelue a eu le sens des affaires très jeune. Ses parents étaient commerçant : son père tenait un étal de fruits et légumes sur un marché bio et sa mère un magasin de tissu/mercerie.

Elle me raconte qu’à l’âge de 10 ans, elle réalisait des bracelets en macramé et qu’elle les vendait aux copains/pines du club de plage pour une dizaine de francs. L’argent lui servait à s’acheter des bonbons. 🙂

Ensuite, elle a commencé et apprécié réaliser des créations pour décorer ou aménager les maisons qu’elle retapait, avec des objets ou matériaux chinés en vide-grenier : la Pharfelue était née !

Après avoir mis au monde ses quatre enfants, tout cela fut une évidence au moment de penser à reprendre le travail : c’était le bon moment pour lancer son activité.

Églantine avait le sentiment qu’elle avait une offre à apporter au thème de la décoration bord de mer, proposant sensiblement la même chose de Dunkerque à la Corse selon elle. De plus, elle voulait réaliser des créations fait-main.

Églantine fourmille d’idées. Certaines se concrétisent très vite. Pour d’autres, elle travaille plus longuement sur des prototypes.

Concrètement, elle réalise des peintures sur des toiles de lin brut, des cabines de plage, des flotteurs, des ardoises pour décorer le jardin, des meubles, des cartes marines, des phares…

Elle essaie au maximum de travailler avec de la récup’ (cartes marines et bois flotté).

L’atelier d’Églantine se trouve à son domicile. Elle m’y a accueillit pour réaliser cette jolie série de photographies.

Un air de vacances souffle sur la déco !

Églantine partage une boutique à St-Brieuc avec d’autres créatrices : les filles de la baie (Claire Rainette, Christelle Schaefer et la carpe bavarde).

Églantine a vraiment l’esprit entrepreneurial. Ce qui lui plait plus précisément dans cette aventure, c’est qu’elle incarne plusieurs métiers en un, des fonctions qui ne sont pas les siennes à l’origine comme le marketing, la photographie ou encore la communication. Cela l’incite donc à réfléchir, progresser, découvrir de nouvelles compétences…

En bref, c’est toujours un challenge ! Et en plus, elle aime beaucoup s’occuper de tout, de l’idée, à la conception, en passant par la vente et la communication. Églantine se considère comme privilégiée, car elle effectue chaque jour quelque chose qu’elle aime.

Un parcours inspirant à mes yeux, qu’en pensez-vous ?

Nous passons aux photographies couleurs pour que vous puissiez mieux profiter des jolies créations qui se trouvent dans la boutique des filles de la baie.

Pour ma part, j’ai une jolie pancarte Paimpol, ma ville de naissance chez moi !

Facebook de la boutique Les filles de la baie

Site d’Églantine, la Pharfelue

Vous aimez ce type de créations ?

Belle semaine et à dans 15 jours pour un autre rendez-vous breton sur le blog !