Les phares du monde Europe : la sélection de quatorze blogueurs

Depuis ma tendre enfance, je suis fascinée par les phares. Ces tours de pierre, dominant la mer ou une côte, restent une fabuleuse invention. Passé l’aspect fonctionnel, repère pour les marins, ils alimentent l’imaginaire collectif par la biais de la rudesse du métier de gardien de phare, l’isolement des édifices, la puissance de la mer…

Treize blogueurs/euses voyage (et moi-même) vous présentons chacun/ne un phare que nous avons eu l’occasion d’apercevoir au cours de nos escapades européennes.

Blanc, gris, orange,…

Ensablé, déserté, automatisé,…

En mer, sur terre, sur une île,…

Ecosse, France, Islande, Danemark, Slovénie, Irlande, Italie, Espagne,…

Chaque blogueur/gueuse vous délivre un peu de l’histoire de ces phares rencontrés au gré d’un voyage sur le vieux continent, leurs ressentis et/ou anecdotes. 

Je vous souhaite une belle balade. 🙂 (Sélection par ordre alphabétique)

Le phare ensablé de Rubjerg knude – Danemark

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Le phare de Rubjerg knude – ©Scandinaviadreaming

Le phare de Rubjerg Knude (en danois Rubjerg Knude Fyr) se situe sur la côte nord du Jutland. Haut de 23 mètres, il a été mis en activité le 27 décembre 1900. À l’époque, il avait été érigé à 200 mètres de la côte, bien à l’intérieur des terres. Du fait de l’action des vagues puissantes de la mer du nord et du vent des tempêtes danoises, le phare est aujourd’hui à demi ensablé, à quelques mètres de la falaise de Lønstrup, à 60 mètres au-dessus du niveau de la mer.

Inactif depuis août 1968, le phare a été reconverti en musée et en café pendant un temps. Mais la bataille incessante contre les éléments condamne le lieu à l’abandon en 2002. Sévèrement menacé par le poids du sable, le phare a été partiellement désensablé en 2009, lui offrant quelques années de sursis, car les géologues lui donnent moins de 10 ans avant de sombrer dans les eaux grises du nord du Danemark.

Le phare de Rubjerg Knude n’est pas le seul concerné dans les environs. De nombreuses maisons de vacances (feriehuser) se font engloutir tous les ans, et atterrissent en morceaux au pied de la falaise, laissant leurs réseaux de canalisation béants et pendant le long de la roche. Près d’1,5 mètres se font grignoter chaque année. Flegmatiques, les propriétaires de ces jolies cabanes de bois prennent le soleil dans leurs fauteuils tournés vers la mer, tant qu’elle le permet.

Julie du blog Scandinaviadreaming

Le phare de Lismore- Ecosse

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Le phare de Lismore – ©Fishandchild

Quand notre ferry a pris le chemin de l’île de Mull, le ciel était gris et les rafales de pluie nous empêchaient de profiter du voyage. Aussi n’ai je pas vu le gardien du loch Linnhe à l’aller. Mais au retour, le ciel n’était pas encore décidé sur la météo du jour, nuages et ciel bleu se disputaient la place, et au milieu, le phare de Lismore profitait de cette lumière écossaise si particulière, illuminant de sa blancheur le paysage.

Je suis restée longtemps à le prendre en photo, cherchant à tirer de lui le meilleur portrait. Il m’a beaucoup intrigué et, à mon retour, j’ai cherché à en savoir plus…

Il faut savoir que l’Ecosse compte 212 phares, et la moitié d’entre eux ont été construit par une seule et même famille : les Stevenson. Père, fils et petits-fils se sont succédé pendant 150 ans pour sécuriser le littoral écossais. Le phare de Lismore est le dernier conçu par Robert Stevenson, patriarche de cette lignée de bâtisseurs. Il fut édifié en 1833 et gardé jusqu’en 1965, date à laquelle le fonctionnement du phare est devenu « automatique ».

A travers l’Histoire de ce phare on peut découvrir l’Histoire d’une grande famille qui donna à l’Ecosse, en plus d’une centaine de phares, un de ses plus grands écrivains, Robert Stevenson, auteur de l’Ile au Trésor, de L’étrange cas du Docteur Jekyll et Mister Hyde, et de bien d’autres romans et nouvelles d’aventures … ce qui finalement, à bien y réfléchir, n’est pas très étonnant 🙂

Mitchka du blog Fishandchild

Le phare de Nest Point – Ecosse

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Le phare de Nest Point – ©Mart’intrip

Lors de mon séjour en Écosse l’année dernière, j’ai inclus dans mon circuit un tour sur l’île de Skye, l’une des îles les plus visitées du pays. Elle est située sur la côte Ouest du pays, et « à la fin de la route », se trouve un phare, celui de Nest Point.

Le Cap de Nest Point est le point le plus à l’Ouest de l’île et est entouré par des falaises, d’où l’intérêt d’y construire un phare. Construit au début du 20ème siècle, il fût automatisé en 1990. Sa lumière est visible à 16 nœuds au large. On y accède par un chemin en partie assez raide qui fait un peu plus de 2 kilomètres, mais la vue depuis la pointe où se dresse le phare est simplement splendide. Les falaises alentours offrent aussi un panorama de rêve. De l’herbe bien verte, un océan bien bleu, il ne manque qu’un magnifique coucher de soleil ou une aube dégagée pour prendre des photos dignes d’un magazine. Il n’est pas rare de voir depuis cet endroit, et à la saison adéquate, les baleines passer au large. Ce phare, et tout ce qui l’entoure, sont un endroit à ne pas manquer lors de votre passage sur l’île de Skye.

Martine du blog Mart’intrip

Le phare de Trafalgar – Espagne

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Le phare de Trafalgar – ©Petitsvoyageurs

J’ai découvert le phare de Trafalgar presque par hasard, alors que mon voyage me menait dans le petit village de Los Caños de Meca. Non pas que je ne connaissais pas Trafalgar. Tout le monde a, au moins une fois, entendu parler de cette célèbre bataille navale qui opposa les espagnols et les français aux anglais. C’est juste que jamais je n’aurais crû qu’il se trouva là, juste sur ma route.

Le cap de Trafalgar avance doucement dans l’océan Atlantique, faisant face au sud et aux côtes marocaines. Il parait que l’on peut les apercevoir par temps très clair, mais pas aussi distinctement qu’à Tarifa ou à Gibraltar. Depuis la plage de Los Caños de Meca, il faut compter une bonne vingtaine de minutes de marche à travers les dunes, pour atteindre la falaise et l’entrée du phare. L’endroit est protégé des intrusions par de hautes clôtures, surmontées de barbelés. J’ai du glisser l’objectif de mon appareil par un trou à travers le grillage, pour pouvoir capturer le phare en photo. Depuis la corniche qui surplombe l’océan, la plage de Los Caños de Meca s’étend jusqu’à Zamora. Sous mes pieds, les hautes vagues de l’Atlantique viennent fouetter la falaise en un bruit assourdissant de roche fracassée.

Si vous passez dans la région de Cadiz au cours de votre voyage en Andalousie, ne manquez pas une escapade jusqu’au cap de Trafalgar. Vous y découvrirez le phare bien sûr, mais aussi deux immenses plages tranquilles à l’ambiance hippie. La Costa de la Luz est absolument fascinante, par ses villages d’abord, comme Tarifa ou Vejer de la Frontera. Ensuite par ses longues plaines balayées par les vents et couvertes de champs d’éoliennes. Enfin, par sa côte encore très sauvage qui égrène plages, criques et falaises abruptes.

Paul du blog Petits Voyageurs

Od-ile de Ré au Phare des Baleines – France

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Le phare des baleines- ©Solcito

On connaît véritablement un endroit après l’avoir timidement « pris de haut ». Beffrois, cathédrales, montagnes ou même sauts en parachute : tous les moyens sont bons pour s’envoyer en l’air. Une mission difficile sur les terres rhétaises qui dépassent à peine… les 20 mètres d’altitude.

Ré ne disposant point de collines et autres points de vue élevés, l’un des symboles de l’île s’est imposé seul comme le meilleur moyen de découvrir l’île vue du ciel… malgré mon aversion pour le vide plus communément appelé « vertige ».

Grand bien m’en a pris, Mademoiselle Ré(ve) ne dévoilant ses charmes secrets qu’à ceux qui ont le courage de grimper. Construite en 1854, la tour veille depuis presque deux siècles sur les rives de Saint-Clément-des-Baleines où de nombreux mammifères marins venaient jadis s’échouer.

On peut également visiter sa petite sœur qui se révèle être son aînée : la Vieille Tour. En plus de l’ascension (369 marches les deux confondues) on peut en outre apprendre le fonctionnement du phare dans un musée dédié en compagnie de Fred et Jamy. Gravir les marches jusqu’au septième ciel, ce n’est finalement pas sorcier…

Solène du blog Solcito

Le Grand Phare de Belle-Île-en-Mer – France

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Le grand phare de Belle-île-en-mer – ©Familytripandplay

J’ai choisi le Grand Phare de Belle-Île-en-Mer car il représente bien la Bretagne et ses îles du bout du monde que j’aime tant ! Belle-Île en particulier est superbe et ce phare domine la côte sauvage où l’on se sent si petit et si serein en même temps.

Construit à partir de 1824 en granit acheminé du continent, il est un des plus puissants feux de Bretagne, sa lumière portant à 50 km. Il peut résister à des vitesses de vent de plus de 400 kilomètres heure.

Le phare de Goulphar symbolise bien cette terre déchiquetée, battue par les vents, et en même temps si belle et attachante avec ses petites maisons blanches, ses criques, ses falaises, sa mer aux reflets turquoise, son sable fin…

Automatisé depuis 2002, classé monument historique en 2011, il faut grimper ses 247 marches pour admirer une vue à couper le souffle, à 50 mètres de hauteur. On y découvre l’île toute entière bien sûr, mais également Groix et Lorient, par temps clair.

Un bâtiment majestueux, photogénique aussi avec ses rondeurs, sa grille verte tranchant avec son sommet rouge, sur fond de ciel bleu… Le phare de Belle-Île est magnifique, comme la terre qui l’accueille !

Caro du blog Family Trip and play

Le phare de Mesquer – France

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Le phare de Mesquer – ©Petites Évasions et Grandes Aventures

Lorsque l’on me parle de phare, la première image que j’ai en tête, c’est celle-là.

Planté au bout de sa jetée qui vient prolonger une langue de terre qui avance dans la mer, le phare de Mesquer veille (et m’émerveille !).

Depuis la Pointe de Merquel, il est le gardien de la côte, des traicts de Merquel et du Rosay et du charmant petit port de Kercabellec. Ce n’est pas un grand phare qui domine les environs et dans lequel on peut grimper pour admirer le paysage, non, c’est un petit phare sur lequel on peut s’assoir pour pêcher tranquillement ou admirer le paysage alentour.

Ici donc, pas de problème de vertige pour moi, je peux facilement me laisser aller à la rêverie et à la contemplation. C’est un endroit propice à la sérénité, même quand la mer, un peu plus agitée, vient claquer contre la jetée, le bruit régulier des vagues ne fait qu’amplifier le relâchement et l’invitation à la méditation.

Face à lui, baignées dans la mer, on aperçoit l’île à Bacchus, un bout de la côte bretonne et la « jumelle » de la Pointe de Merquel, la Pointe de Pen Bé. Et moi, quand je suis à ses pieds, j’ai l’impression d’être à la fois au bout du monde et face à tous les possibles …

Pauline du blog Petites Évasions et Grandes Aventures

Le phare du Petit Minou

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Le phare du Petit Minou – ©FamilleFranceTrotteuse

C’est lors de nos vacances de printemps 2013, alors que nous souhaitions parcourir la côte bretonne allant de Brest au Conquet, qu’en chemin, le phare du Petit Minou nous attiré. Il faut dire que le nom est plutôt rigolo et c’est bien cela qui nous a fait bifurquer dans sa direction.

L’origine du nom, n’est pas certaine, mais selon certain, il proviendrait de « min » qui signifie en breton bouche, embouchure, mis au pluriel « Minou ». Construit en 1848, il permet de signifier l’entrée des navires dans la rade de Brest. Haut de 26 mètres, il se dresse fièrement sur son éperon rocheux, en avant d’un fort du même nom et relié à celui-ci par un magnifique pont en pierre.

Notre découverte du phare fut courte, puisque ce dernier ne se visite pas et qu’une belle grosse averse nous fait écourter la promenade. Un parking en amont permet de garer la voiture et c’est à pied qu’il faut parcourir les quelques mètres. Autour du phare, une table d’orientation permet de situer les différents caps et pointes qui se devinent (selon la météo) aux alentours. À noter aussi une jolie plage en contre bas (je ne sais pas si l’on peut s’y baigner l’été). Dans tous les cas, ce fut l’occasion d’une petite balade entre deux averses, de prendre un bon bol d’air pur marin et d’admirer un joli paysage typiquement breton comme je l’aime.

Cécile du blog Famille France-Trotteuse

Le phare du Créac’h – France

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Le phare du Créac’h – ©Lalydo’s blog

Les phares et moi, c’est une grande et longue histoire d’amour. Depuis des années, je suis fascinée par ces sentinelles des mers qui veillent, protègent et guident les marins à travers les mers et océans du monde entier.

Leur résistance face aux éléments déchainés, leur isolement, ont toujours su me séduire et surtout stimuler mon imaginaire comme ont su le faire les romans d’aventures, tel Le Club des Cinq, que je dévorais, enfant.

Pour cela, la Bretagne est un terrain de jeu idéal pour la « chasseuse » de phares que je suis. Ses côtes battues par les vents et les courants, sont parsemées de ces feux qui orientent les navires et qui se dressent fièrement face à l’immensité de la mer.

L’an dernier en me rendant sur l’île d’Ouessant, que l’on pourrait nommer « l’île aux phares », j’étais sur un petit nuage en découvrant les 5 phares les plus occidentaux de la métropole. Et celui qui m’a le plus fascinée est indiscutablement le Créac’h, reconnaissable à ses bandes noires et blanches.

Allumé en 1863, ce phare de 55 mètres est aujourd’hui le plus puissant d’Europe avec ses 4 lentilles montées sur deux étages et ses 2 éclats blancs toutes les 10 secondes qui portent sur 32 milles (soit près de 60 km).

Il faut voir la lumière de ce géant balayer la mer et l’île, ses rayons caressant avec douceur et fermeté de ses éclats les habitations et les flots… Un spectacle captivant, unique qui guide dans la nuit aussi bien les marins que les rêveurs.

Lalydo du blog Lalydo’s blog

Le phare de Fanad Head – Irlande

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Le phare de Fanad Head – ©Vio’Vadrouille

J’ai toujours eu un faible pour les phares. Situe en bout du monde, je trouve qu’ils évoquent des paysages romantiques, pittoresque, dramatique. On se sent toujours loin de tout lorsque l’on est au pied d’un phare.

J’en ai vu plusieurs lors de mes voyages, mais pourtant celui qui a retenu mon attention parmi tous, c’est le phare de Fanad Head. Au bout de l’Irlande, au bout de la péninsule de Fanad Head, perdu dans le paysage sombre au bord des falaises irlandaises. La route qui mène au phare est incroyable, probablement l’une des plus belles que j’ai pu emprunter parmi tous mes road-trips européens. 25 kilomètres sur lesquels on serpente une petite route nichée entre les falaises et la mer. Toujours au coin du rétroviseur, du bleu, le bleu de la mer d’Irlande. Au bout, le phare de Fanad Head.

Imposant, situe à 22 mètres au-dessus de la mer avec de grandes façades blanches, le phare de Fanad Head fut construit en 1818 en réponse au naufrage de la frégate à Lough Swillly Saldanah en 1804. D’ailleurs pour la petite histoire, le phare est encore en fonction aujourd’hui et est habité par son gardien, ce qui fait que l’on peut l’admirer de l’extérieur mais qu’il est impossible de le visiter.

Violaine du blog  Vio’ Vadrouille

Le phare d’Öndverðarnes – Islande

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Le phare d’Öndverðarnes – ©ItineraMagica

Tout au bout de la péninsule de Snaefellsnes, tout à l’Ouest de l’Islande. Nous sommes au bord d’un monde. Ici, l’Europe s’arrête, et bascule dans l’infini de l’Atlantique. Il y a mille ans, des hommes sur des drakkars s’élançaient sur l’océan inexploré, et découvraient le Vinland : les Vikings ont mis pied en Amérique bien avant Christophe Colomb. Ici à Öndverðarnes, il n’est pas difficile de penser à eux, et de les imaginer tout proches. Le paysage respire les mythes.

On a trouvé ici des puits datant des tous premiers âges de la colonisation – on disait que l’un contenait de l’eau salée, le deuxième, de l’eau douce, et le troisième… de la bière. Les Vikings ne perdent pas le nord.
Pour arriver ici, tout au bout de la péninsule de Snaefellsnes, on emprunte une route défoncée, cahoteuse, au milieu des champs de lave bosselés. Les falaises sont noires de jais : elles sont en crachat de volcan, souvenir d’éruptions titanesques arrêtées par la froideur des flots nordiques. Au milieu des colonnes de basalte nichent des dizaines de mouettes et de sternes arctiques au cri perçant.

Je dis « le phare » d’Öndverðarnes, mais ils sont deux, en réalité, deux phares orange vif, l’un grand et l’autre plus petit, comme une miniature de son grand frère. Le soir, tous deux éclairent les eaux glaciales qui trempent dans le cercle arctique. Et je plains les bateaux qui passent par là quand l’hiver approche… là où les icebergs et les fantômes des vikings jettent leur ombre sur le faisceau.

Plus d’histoires sur l’héritage des Vikings en Islande sur le blog d’Ariane

Le phare de Brunate (Lac de Côme) – Italie

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Le phare de Brunate – ©Voyagerenphotos

Quel bonheur de grimper en haut des phares, admirer la vue imprenable qu’ils nous offrent sur les côtes ! Mais alors imaginer le paysage que vous auriez en haut d’un phare construit sur colline dominant un lac encastré dans des montagnes aux sommets enneigés ?

Ne rêvons plus, et partons en direction du phare de Brunate – sur les hauteurs du lac de Côme – construit en 1927, pour célébrer le 100°ème anniversaire de la mort d’Alessandron Volta, l’inventeur italien de la pile électrique !

On y accède par un funiculaire depuis le centre-ville de Côme puis 1.5 km de marche (attention ça grimpe un peu !!). L’architecture du phare ne paye pas de mine : une tour octogonale toute simple, de 29 m seulement. Si l’on y vient, c’est pour sa vue incroyable à 360° sur le lac et les Alpes enneigées. J’ose le dire : il offre la plus belle vue qui puisse exister sur le lac de Côme ! Pas sûr qu’il ait eu une fonction autre que commémorative, mais maintenant qu’il est là autant en profiter.  Si le panorama est déjà pas mal en bas, la vue que l’on a du haut du Faro Voltiano mérite bien un petit effort ! En grimpant au-dessus des arbres, le lac s’offre à nous dans toute sa splendeur !

A lire »Préparer une randonnée au départ du phare« 

Mathilde du blog Voyager en photos

Le Phare de Piran – Slovénie

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Le phare de Piran – ©e-slovenie

Lorsque l’on parle de la Slovénie, on pense de suite à la montagne, au rafting, trekking voir à la pêche à la mouche dans ma belle vallée de la Soča. Mais ce pays possède aussi une côte, certe très petite (46km), d’ailleurs la plupart des Slovènes préfèrent partir en vacances en Croatie.

Pourtant cette côte possède une des plus belles villes de Slovénie : Piran.

Situé sur une presqu’île, Piran (qui tire son nom du grec “pyr” qui veut dire feu) servait de phare pour le port de l’actuel Koper à l’époque grecque. Ce sont les Romains puis les Vénitiens qui ont façonné la ville telle qu’on la connaît aujourd’hui.

J’aime déambulé dans les ruelles étroites ou sur le petit port de pêche, pour finir comme il se doit, dans une “Slaščičarna” pour manger une bonne glace 🙂

L’accès automobile est très réglementé (il y a une grand parking à l’entrée si vous venez en voiture), c’est vraiment une ville très agréable.

Si vous aimez la foule, les soirées sont très animées en été (et la ville voisine, Portorož accessible par navette, possède des boîtes de nuit, casinos… Si on contraire vous aimez le calme, le matin ou hors saison, on peut mieux profiter du lieu.

A l’extrémité de la ville se trouve le phare de la photo, d’abord église et forteresse au 17e siècle puis transformé en phare en 1874, ce qui explique sa forme particulière à la fois de tour, clocher et phare.

Lorsque la Burja (la Tramontane locale) se lève, cette pointe est le royaume des windsurfeurs et autres kitesurfeurs…

Patrick du blog eSlovénie 

Les phares de mon enfance

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Phare d’Antifer, La Revelleta à Calvi et Granville ©JolisVoyages

Pour ma part, un choix en Europe, et même en France plus précisément, était difficile. Mon père est gardien de phare de métier depuis une quarantaine d’années. Vous vous doutez que son emploi a beaucoup évolué au fil des dernières années, l’automatisation des phares aidant. 

Cette histoire familiale explique probablement mon attrait pour ces édifices de pierre.

J’ai toujours vécu avec un phare dans mon jardin. J’ai ainsi connu la côte, le vent, les tempêtes, ce faisceau de lumière répétitif perçant la nuit, l’isolement, les mouettes, le bruit des jet-skis, l’absence de mon père parfois. Les touristes aussi, affluant sur la côte l’été, la fascination envers le métier du paternel, les déménagements, la pluie, les dauphins, n’avoir que la mer pour horizon, la corne de brume, le ballet des bateaux de pêches, la vie au grand air, les subtilités de l’administration des affaires maritimes, les falaises, les marins, les militaires et l’écume. 

Lili de Jolis Voyages

J’ai pris beaucoup de plaisir à préparer cette sélection avec les treize autres blogueurs. Prochainement, un nouveau billet nous emmènera découvrir les phares des autres continents. 

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