Le sel de la vie en voyage #2 – Rome

 

Le sel de la vie ou mes anecdotes de voyage à Rome, pour mieux comprendre :

Cette série d’articles est inspirée de l’ouvrage de Françoise Héritier (anthropologue et ethnologue) qui s’appelle « Le sel de la vie ». Un petit ouvrage personnel où l’auteur effectue la liste des petits bonheurs et petits malheurs qui ont fait son quotidien et qui donnent du sens à nos vies.

Je vous en propose un extrait pour en comprendre le propos et la forme et vous invite grandement à lire cet ouvrage que je porte particulièrement dans mon cœur.

« …conduire une conversation complice avec un chat siamois ou un épagneul breton, éternuer sept fois de suite, voir le premier la flèche de l’église de Trégunc, faire un pique-nique avec tout ce qu’il faut, chanter Stormy Weather comme Lena Horne ou Over the Rainbow comme Judy Garland, s’essayer à chanter Mexico comme Luis Mariano et échouer à monter dans les aigus, se perdre dans les ciels immenses de John Ford, survoler la brousse africaine avec un petit avion, faire des ricochets, frémir d’impatience, …. »

Puis ce sera à mon tour de délivrer « Le sel de ma vie » en voyage où je rassemble tout ce que je ne peux pas exprimer en photos, tous ces souvenirs qui ont aussi construit mon voyage.

(Lancer la vidéo pour que le voyage soit aussi musical ! )

Arriver un soir tard à la gare de Rome, la trouver en travaux, suivre les déviations pour pétions, se retrouver au point de départ. Enfin trouver la sortie, prendre un taxi et se rendre compte que le B&B est à deux pas de la gare de Termini.

Passer au musée du Vatican pour acheter les billets d’entrée en avance, se faire refouler, se dire que ce n’est que partie remise, décider d’aller faire un tour sur la Place St Pierre, passer des portiques de sécurité, être accueilli par un monde fou, observer que les gens regardent tous un homme en blanc sur une scène au loin, se rendre compte qu’il s’agit du Pape.

Se rendre au petit restaurant conseillé par notre hôte du B&B « ChezLiviana », entrer dans le restaurant, se présenter « Hi, I come from Liviana« , entendre le serveur très accueillant rétorquer « Hi, I come from Bangladesh« , effectuer un grand sourire, se dire que définitivement mon accent anglais laisse à désirer.

Découvrir la très belle collection d’art contemporain du Vatican, Passer ces quelques jours à photographier des fiats 500, trouver le métro bloqué, rentrer à pied, se perdre dans une manifestation contre le gouvernement de Mario Monti, boire un café Place de la Rotonde et admirer le Panthéon. Etre dubitative devant les vestiges du Rome Antique, de l’état de conservation, de l’espace qui y est réservé en plein centre-ville, discuter avec le gérant du B&B de son ancienne vie en France. 

Rester bouche bée devant le plafond de la chapelle Sixtine, se délecter du Limoncello maison de notre petit restaurant, bavarder avec le patron de nos pays, rire de notre président et de sa femme italienne, profiter de la Place St Pierre vide à 7h un matin, découvrir les mosaïques des Terme di Caracalla , rire devant mon conjoint qui désespère de trouver un vrai grand café, penser au décolleté d’Anita Ekberg, se dire qu’il y a définitivement trop de monde autour de cette fontaine, admirer la beauté du monument à Victor-Emmanuel II, trouver ce restaurateur gonflé quand il colle une gifle au serveur.

Profiter d’un coucher de soleil à la Villa Borghèse, boire un thé au Babington’s Tea Room, le plus ancien salon de thé de Rome, être épatée devant l’agent de circulation sur son estrade dirigeant les voitures à coup de sifflet, découvrir les vitrines des boutiques de vêtements liturgiques, passer du temps à la fenêtre, m’amuser du spectacle qu’offre les italiens en voiture, se croire au théâtre, manger des quantités de pâtez, pizzas, mozzarella, charcuterie, fromage,…

Rome ou La Dolce Vita.

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