Le sel de la vie en voyage #1 – L’Espagne

Le sel de la vie ou mes anecdotes de voyage en Espagne, pour mieux comprendre :

Cette série d’articles est inspirée de l’ouvrage de Françoise Héritier (anthropologue et ethnologue) qui s’appelle « Le sel de la vie ». Un petit ouvrage personnel où l’auteur effectue la liste des petits bonheurs et petits malheurs qui ont fait son quotidien et qui donnent du sens à nos vies.

Je vous en propose un extrait pour en comprendre le propos et la forme et vous invite grandement à lire cet ouvrage que je porte particulièrement dans mon cœur.

« …conduire une conversation complice avec un chat siamois ou un épagneul breton, éternuer sept fois de suite, voir le premier la flèche de l’église de Trégunc, faire un pique-nique avec tout ce qu’il faut, chanter Stormy Weather comme Lena Horne ou Over the Rainbow comme Judy Garland, s’essayer à chanter Mexico comme Luis Mariano et échouer à monter dans les aigus, se perdre dans les ciels immenses de John Ford, survoler la brousse africaine avec un petit avion, faire des ricochets, frémir d’impatience, …. »

Puis ce sera à mon tour de délivrer « Le sel de ma vie » en voyage où je rassemble tout ce que je ne peux pas exprimer en photos, tous ces souvenirs qui ont aussi construit mon voyage.

Marche de la Boqueria Barcelone

Faire une grosse fiesta la veille du départ jusque très tard dans la nuit, se faire emmener en voiture par sa mère à l’aéroport de Beauvais, ne pas supporter certains virages, être malade en avion, avoir tellement envie de s’allonger sur la terre ferme en arrivant ou même dans le couloir de l’avion, se faire engueuler par le chauffeur du bus en espagnol à l’aéroport car on n’a pas été acheté les tickets avant le départ, ne pas avoir de monnaie.

Admirer la côte et les jolies criques, profiter du climat, faire un bain de minuit, sortir rapidement de l’eau et finalement trouver cela désagréable ( avoir la sensation de ne plus avoir pied en trois pas et regarder autour de soi cette mer d’huile noire dans laquelle luit la lune), bronzer et avoir une très bonne mine, savourer nos vacances à deux, transpirer et ne pas savoir quoi faire de ses cheveux, transpirer juste après la douche et tenter de sécher ses cheveux pour autant.

montserrat monastere benedictin

Admirer l’architecture religieuse, l’architecture des bâtiments créés par Gaudi, trouver l’eau fraîche (en écart avec la température extérieure), sortir de la tente en trombe dès huit heures du matin car la chaleur devient insoutenable, rencontrer un couple de français qui ont une glacière électrique dans le coffre de leur voiture et siroter avec eux de bonnes bières fraîches en parlant de tout et de rien, se souvenir de ces deux personnes sans ne plus jamais les revoir, se moquer du maître-nageur (caricature de l’espagnol dragueur se regardant dans tous les miroirs), jouer au Uno, se promener en maillot de bain du soir au matin au camping, .

Revoir Barcelone, Mont-Serrat, le musée Dali, se retrouver à marcher dans les montagnes en tongs (et se dire que décidément je n’ai jamais les chaussures adaptées à la situation ! ), profiter du brouillard dans les montagnes et de la fraîcheur, aller à la plage le matin, chercher la plage où je m’étais baigné il y a 5 ans, tourner en rond à pied par 40 degrés et faire pester mon homme, trouver la plage et enfin se baigner, mettre et mettre encore de la crème solaire, appeler la famille et leur dire qu’il fait 26 degrés à 21h.

Redécouvrir et faire découvrir Barcelone à son homme, se balader sur le port, la Rambla, le marché de la Boqueria, prendre le train du soir qui longe la côte, en avoir plein les pattes, les pieds sales mais la tête pleine de souvenirs, trouver son homme stupéfait devant la Sagrada Familia et en entendre encore parler pendant longtemps, se projeter d’y retourner un jour avec nos enfants (tu veux des enfants ?), se balader dans la parc Güell, tenter de capter l’ambiance en filmant les rues animées un soir, boire des cocktails les pieds dans le sable au bord de l’eau, lire le Monde, s’acheter un éventail à pois rouges et ne plus le quitter, être chargés comme des mules avec nos bagages et la tente.

Se retourner dans une boutique de souvenirs et faire tomber tout un étalage de petits objets, être confuse, se faire virer par la vendeuse en se faisant engueuler en espagnol et ne rien comprendre, j’ai fait allemand ! (un éléphant dans un magasin de porcelaines quoi !), acheter des cartes postales pour la famille, visiter le musée Picasso, louer une voiture pour longer la côte, acheter des grosses lunettes blanches à la Polnareff et ne plus les quitter même dans les tunnels, en avoir parfois marre des voisins du camping qui rentrent alcoolisés et bruyamment le soir, prendre le funiculaire à Mont-Serrat, s’arrêter au bord de la route pour prendre un appel pour un nouveau job, trouver un chouette camping avec sa crique privée, ne manger que des paellas pas très bonnes et se dire que décidément, on n’a pas de bonnes adresses sous la main…

Découvrir qu’il y a eu une vidéo de cette grosse fiesta et la visionner quelques années plus tard…

le sel de al vie

 

Elles sont belles mes lunettes non ?

D’autres aventures espagnoles par ici : 

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